Du 22 au 26 mai, j'ai assisté à la 76e Assemblée mondiale de la santé à Genève, en Suisse. L'année dernière, certaines activités du rassemblement annuel étaient toujours en ligne, mais cette année, je n'ai remarqué aucun impact de la pandémie de COVID-19.

Comme les années précédentes, j'ai gardé un emploi du temps chargé en me concentrant sur les pays où la lèpre est endémique. J'ai rencontré les ministres de la santé de 17 pays (Angola, Bangladesh, Brésil, Comores, Côte d'Ivoire, Égypte, Éthiopie, Inde, Indonésie, Kiribati, Madagascar, Îles Marshall, Népal, Norvège, Pakistan, Soudan du Sud et Sri Lanka ). En plus de les exhorter à lutter contre la lèpre et les problèmes connexes, j'ai demandé leur coopération avec la campagne « N'oubliez pas la lèpre ».

J'ai également rencontré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, et M. Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. J'ai dit au Haut-Commissaire que, selon mon estimation, des dizaines de millions de personnes touchées par la lèpre et les membres de leur famille souffrent toujours de discrimination, et j'ai demandé son aide pour changer la situation.

Grâce à des discussions avec des représentants de divers pays, j'ai appris que les activités d'élimination de la lèpre qui avaient été interrompues à cause de la pandémie montraient des signes de reprise. J'ai reçu des demandes de visite de nombreux pays, dont le Brésil, où il y a un nouveau gouvernement, et le Pakistan, où je ne suis jamais allé. Je crois que "les réponses doivent être trouvées là où se trouvent les problèmes", et je suis donc reconnaissant pour ces demandes. Je suis impatient de faire tout ce que je peux pour accélérer le rythme vers un monde sans lèpre.