Deux ans se sont écoulés depuis que j'ai lancé la campagne « N'oubliez pas la lèpre/la maladie de Hansen ». Initialement, la campagne visait à diffuser le message selon lequel les efforts visant à éliminer la lèpre ainsi que la stigmatisation et la discrimination qui y sont associées doivent se poursuivre même pendant la pandémie. Pendant cette période où les réunions en personne n'étaient pas possibles, l'équipe de campagne de l'Initiative contre la lèpre de Sasakawa (maladie de Hansen) a organisé une série de webinaires et a fourni un soutien d'urgence aux organisations de personnes touchées par la lèpre.

Lorsque les possibilités de voyages internationaux ont commencé à revenir aux conditions d'avant la pandémie, l'Initiative a organisé trois conférences internationales, qui se sont tenues à Hyderabad (Inde) ; Rome (Italie) et Cité du Vatican ; et Bergen (Norvège).

Les connexions mondiales étant ravivées, la campagne est désormais passée au soutien des efforts au niveau national. En septembre, je me suis rendu au Bangladesh et j'ai rencontré le Premier ministre Sheikh Hasina. Des mouvements sont en cours pour organiser la deuxième conférence nationale sur la lèpre début novembre. Au Brésil, une conférence nationale est prévue fin novembre et le président Lula a accepté d'y assister. Des préparatifs sont en cours pour une conférence nationale en Éthiopie l'année prochaine, et l'Inde envisage d'organiser une conférence nationale sur l'élimination des lois discriminatoires liées à la lèpre.

J'aurai 85 ans en janvier prochain, mais mon engagement en faveur de l'élimination de la lèpre reste plus fort que jamais. Je continuerai à tout mettre en œuvre pour réaliser une société où personne n’est laissé de côté et où chacun peut participer.